L'auteur :
Romancier scénariste et réalisateur. Fredericco Moccia est un peu le John Green italien. Ses romances adaptées pour certaines au cinéma sont cultes pour la jeunesse italienne.
T'aimer encore est la suite de "Trois mètres au dessus du ciel" et de "j'ai envie de toi" qui furent adapté en une saga 2 films rebaptisé dans soucis marketing absurde "Twilight love" (berk ! ). Avant de parler du dernier tome revenons sur les deux premiers...
TOME 1 : 3 mètres au dessus du ciel
« Elle n’en croit pas ses yeux : tout en haut de la colonne blanche du
pont, un graffiti domine tous les autres, impossible à effacer. Il est là, sur le marbre froid, beau, bleu comme ses yeux. Son cœur commence à battre plus fort. Pendant un instant, elle a l’impression que tout le monde peut l’entendre et la lire, cette phrase, exactement comme elle le fait en ce moment. Elle est là, en hauteur, inatteignable, là où n’arrivent que les gens qui s’aiment vraiment : "Toi et moi... Trois mètres au-dessus du ciel" »
C'est le film qui m'a fait découvrir le livre, et craquer pour cette histoire de Bad boy. Je sais ce que vous allez me dire :
" Une histoire de Bad Boy ? Mona tu te fous de nous là ! C'est vu, revu et rerevu..."
Oui mais à l'époque non : le livre date de 2004, à l'époque les Hardin et compagnie faisaient encore pipi au lit... (ouais je sais ça calme)
"Bon, Tant que l’héroïne Babi (à prononcé BA-BI comme babibel) n'est pas une petite bourge adolescente en mal d'aventure qui tombe amoureuse du ténébreux H. un adorateur des vestes en cuire et des courses sauvages de moto ça nous va."
On va pas se mentir, il y a beaucoup ça... mais c'est surtout tellement plus : Pizza, Pasta, Vespa, Dolce vita tout est là pour nous faire voyager dans la capitale italienne ! Si je n'arrive pas à vous convaincre à coup de Pizza, je dégaine l'artillerie lourde avec la bande annonce du film :
Hum... En voyant cela, je fonds comme du Nutella sur une crêpe chaude pas vous ?
Le livre m'a tout autant captivé que l'acteur du film (miam) même si j'ai été un peu moins emporté à cause du style d'écriture légère qui m'a un peu laissé sur ma faim et surtout parce qu'en ayant vu le film je connaissais l'intrigue... Oups.
TOME 2 : J'ai envie de toi
« Je la regarde, mais je ne la trouve pas. Alors je vais chercher ce film en noir et blanc qui a duré deux ans. Toute une vie. Ces nuits passées sur le canapé. Loin. Sans réussir à m'en faire une raison. En me griffant les joues, en demandant de l'aide aux étoiles. Dehors, sur le balcon, en fumant une cigarette, puis en suivant la fumée jusqu'au ciel, en haut, encore plus haut, au-delà... Là-bas, juste là où nous avions été. »
Notre beau gosse au cœur brisé et au coup de poing facile croise la route de Gin la rebelle qui comme beaucoup de filles n'est pas indifférente au charme du légendaire Step (oui car H dans les films s’appelle Step dans les livres n'y cherchez aucune logique c'est marketing). Après quelques étincelles rageuses entre eux, ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Une belle et romantique histoire d'amour. Néanmoins (je dirais même plus : heureusement), Step ne peut échapper à son passé et encore moins à son premier amour (# team Step-Baby Yeah ! ). Lorsque Step apprend que Baby va se marier toutes ses certitudes partent en éclats...
J'ai dévoré ce livre autant que j'ai détesté l'histoire dans laquelle l'auteur nous entraine. Tout est là pour nous faire kiffer : Step notre Bad Boy torturé, Gin une nana haute en couleur et attachante et une belle histoire d'amour pour nous faire rêver MAIS (et c'est un gros MAIS ) comment oublier le mythique couple Step et Baby ? Impossible.
Le film aussi nous laisse sur cette impression : Babi manque terriblement à l'histoire. Où est Babi ? On veut voir babi ! Et il n'y a pas que moi qui le dit :
La bande annonce déchire (je viens juste de la découvrir). Magie du cinéma on se croirait à Hollywood. Pas mal pour un film espagnol tiré d'un roman italien (là aussi n'y cherchez aucune logique) mais ne vous y trompez pas on y voit plus Babi que dans l'intégralité du film.
TOME 3 : T'aimer encore
« Si j'avais pu empêcher tout ça, si ta vie pouvait encore faire partie de la mienne, si on ne s'était pas perdus de vue, si on avait mûri ensemble, on aurait pleuré, on aurait été heureux, mais on aurait été tous les deux, sans ce terrible vide. Tout ce temps envolé, gaspillé, creux. L'idée d'avoir pu perdre ne serait-ce qu'une seconde de ta vie, m'est insupportable. T'es soupirs, t'es sourires, t'es chagrins, j'aurais voulu les vivre à t'es côtés. »
22 ans après l’écriture du 1er tome on pourrait se demander pourquoi l'auteur revient sur cette saga. Hypothèse n°1 : il est dévasté de remord d'avoir laissé baby dans un coin. (oui ben il fallait y penser avant !) Hypothèse n°2 : il en a marre des menaces de ses lecteurs ( ne parlant pas italien sachez que je n'y suis pour rien là dedans) Hypothèse n°3 : les impôts sont passée par là.
Quoi qu'il en soit on en a rêvé il l'a fait : Babi est pleinement de retour dans ce tome dont l'intrigue tourne autour du triangle amoureux Step/Baby/Gin. Certain sortiront gagnant de cette histoire et d'autres se consoleront (ou pas) en recevant la palme de cocu du siècle mention bonne poire (je dis bien du siècle parce que on ne peut imaginer pire ! Mais chut no spoiler Rah ça me démange) ? 827 pages pour découvrir le destin de ces 3 personnages, toute une vie pour se demander pourquoi.
Dans ce tome, nous retrouvons Step 6 ans après la fin du tome précédant. Step ou plutôt Stephano car croyez-le ou non notre bad boy est rentré dans les rangs. A la tête d’une société de production dans le domaine de la télévision, notre héros réussit sa vie professionnelle avec brio et rêve même mariage. Le légendaire Step a troqué sa moto contre une voiture avec chauffeur et son blouson de cuir contre un costume 3 pièces. Néanmoins, vous connaissez l'expression... Chasser le Step, il revient au galop.
J'aurais beaucoup à dire sur ce tome que dis-je ? Ce pavé. 40% des pages pourraient être supprimé, au cours de ma lecture l’éternelle optimiste que je suis pensais que ces scènes un poil longues et inintéressantes dissimulaient des indice ou des éléments nécessaire à l'intrigue futur. Et ben non. A contrario, un rebondissement surgit à 98% de la fin du livre, le genre de péripétie qui chamboule tout pour les personnages, on attend qu'une chose savoir comment ils vont réagir et s'adapter et ben il ne reste que quelques pages pour cela. Tout est survolé : on reste sur notre faim. Que dire d'autre dans la limite torturante du non-spoillage ? Ce tome chamboule tout, certains personnage jusque-là attachant et qui avait toute mon adoration deviennent insupportables et effrayants par leur comportements d'autres que j'avais détesté m'ont pris en pitié. A la fin du livre, on se demande même si il n'aurait pas été préférable que Babi reste dans son coin..
Pour compenser pas la peine d'allumer vos écrans. Ce tome n'a pas été adapté en film le livre étant sortit récemment et aussi et surtout par que les deux acteurs principaux en couple durant le tournage des deux films ont rompu et ne peuvent plus s’encadrer au point de refuser de retourner ensemble. Bah l'amour c'est moche parfois.
BILAN :
Le point faible de cette saga c'est quelle se perd aujourd’hui parmi toutes les histoires de bad boy qui inondent les librairies. Elle donnera autant envie qu'un plat de brocolis vapeur à ceux qui connaisse une overdose de ce genre d'histoire mais ravirons les autres. Le style d'écriture n'est pas transcendant mais les nombreuses intrigues se suffissent à elle même pour nous porter 3 mètres au dessus du ciel ( je suis trop fier de mon jeu de mot).
J'ai déjà relu les deux premiers tomes et les relierai certainement quand au dernier livre que je termine tout juste, je m'interroge vu les longueurs : elles sont supportables lorsqu'on attends de connaitre le dénouement de l'histoire, mais pourraient être gênante lorsqu'il n'y a plus ce suspense pour nous inciter à continuer notre lecture.
🤣Moi je veux bien être spoiler sur la fin. qui fini avec qui ?